Ce bassin, garni de plantes aquatiques, représente un atout considérable pour la faune. Les oiseaux et les abeilles peuvent venir s’y abreuver. Les plantes servent de support pour les pontes des libellules. Certaines plantes serviront de nourriture aux gastéropodes aquatiques. Elles permettront également une bonne oxygénation du bassin, nécessaire à la faune aquatique. De plus, tout ce qui tombe au fond du bassin servira de nourriture aux animaux détritivores qui vivent dans la vase. Il est donc nécessaire, dans un milieu bien équilibré, de favoriser cette accumulation de vase en évitant de curer totalement le bassin.
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Un bassin historique.
On ne trouve aucune trace du bassin de l'Oratoire sur les plans de Paris par Bullet (1710) mais dans le mur de la terrasse qui domine le jardin de l’injs, une inscription gravée datée de 1750 mentionne la présence d’un tuyau de plomb qui alimente le bassin de l’Oratoire, bassin dans lequel un héron, des canards viennent parfois s’abreuver ou se baigner. Le bassin est indiqué sur le plan de Turgot à partir de 1734.
